Une famille religieuse nait dans l’Eglise lorsqu’une personne, des circonstances, une intuition, conduisent à exprimer la vie évangélique d’une façon neuve.
La personne : Hélène de Chappotin (1839 – 1904)
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Hélène nait à Nantes en 1839. Dès sa jeunesse, elle cherche avec passion « ce qui vaut la peine d’être aimé ». L’amour de Dieu la saisit. |
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Entrée dans la vie religieuse, elle y reçoit le nom de « Marie de la Passion ». Rapidement, elle est envoyée au sud de l’Inde, et travaille au Madurai durant 12 ans. Elle y acquiert une large expérience de la mission et de ses défis. |
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Les circonstances : en 1877, après une rupture difficile, elle fonde, à Ootacamund, en Inde, les Missionnaires de Marie, « vouées à la mission universelle ». Quelques années plus tard, elle rejoint la famille spirituelle de François d’Assise. L’Institut des Franciscaines missionnaires de Marie est fondé. |
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L’intuition : appeler, accueillir, former des religieuses qui puissent travailler dans le champ missionnaire, même dans les zones « périlleuses et lointaines ». Nourrir l’ardeur missionnaire au creuset de l’eucharistie. Mettre toutes ses énergies au service du Royaume de Dieu. Comme Marie, se rendre disponible au dessein de salut de Dieu. |
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De toute l’Europe, puis de l’Asie, de l’Afrique, de l’Amérique, des femmes la rejoignent et participent à l’élan missionnaire de son siècle. |
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A sa mort en 1904, Marie de la Passion laisse 86 communautés sur quatre continents. Elle a fondé en Inde, Chine, Japon, Birmanie, Tunisie, Congo, Madagascar, Chili…et dans la plupart des pays d’Europe et d’Amérique du Nord. |
Jean Paul II l’a béatifiée en octobre 2002, reconnaissant ainsi le charisme qu’elle portait et sa fécondité dans l’Eglise.
