Dès 5h45, Marie-Claire, Ella et moi, nous nous dirigions vers l’Eglise de Chuzelles, où une messe d’ouverture était célébrée par quatre prêtres des paroisses participantes. Notre fraternité avait été sollicitée pour donner, après la messe, un témoignage sur l’unité dans notre vie consacrée FMM. Nous avons bien souligné que le Christ était le centre de cette unité, puisque c’est lui qui nous réunit. Son appel et notre charisme en sont la source ; Le projet communautaire, la vie de prière, le partage de vie nous aident à nous construire en tant que fraternité, au-delà de nos différences.
Après la messe, les 80 participantes se sont réparties en groupes de 5 ou 6 ; je suis partie avec le 1er groupe de notre paroisse. En fait, je connaissais bien les visages mais aucun prénom ; du coup, l’occasion était bonne pour faire connaissance. Avant de partir, nous devions choisir un binôme avec qui partager sur la route ce qui se passe en nous.
Deux prêtres de notre Paroisse, nous accompagnaient et donnaient le sacrement de réconciliation à celles qui souhaitaient.
Deux enseignements ont jalonné notre marche sur l’unité de notre vie, avec le Christ, en Christ, par le Christ. Chaque enseignement était suivi d’un temps de silence tout en avançant vers le sanctuaire de Notre Dame de Limon, consacré par l’évêque de Lyon, il y a quelques années, comme lieu de pèlerinage diocésain.
Nous avons piqueniqué dans la prairie, sous le soleil et le vent, et partagé librement pour faire davantage connaissance. Certaines femmes découvraient qu’elles n’habitaient pas loin les unes des autres. Des liens se sont tissés entre nous.
Au retour, nous avons prié le chapelet en groupes. A chaque dizaine, chacune donnait une intention de prière, exprimant ce qui l’habitait : c’était un moment très fort de communion, écoutant et portant ensemble ces intentions. Ainsi, nous avons parcouru 17 km et terminé notre pèlerinage par un temps de louange pour les grâces reçues au cours de cette journée, en particulier pour le témoignage d’une jeune maman qui nous a dit combien l’amour de Dieu était sa source, son appui, son unité… Béni soit le Seigneur !
Je vous partage la phrase reçue pour accompagner mon pèlerinage : « Il faut toujours prier comme si l’action était inutile et agir comme si la prière était insuffisante » (Ste Thérèse de Lisieux)
Sr Marie fmm, Oullins
