L’évêque du diocèse de Seine Saint Denis, Monseigneur Pascal Delannoy, a désiré célébrer avec nous cet évènement et préside l’Eucharistie, entouré du Père Raphaël Grondin, curé de Clichy , du Père Sébastien natif de Clichy et incardiné dans le diocèse de Bayonne , du Père Etienne Fils de la Charité, ami de la communauté, et du Père Debré, prêtre diocésain congolais en service d’été à Clichy.
Dans son mot d’introduction, sœur Arlette retrace l’histoire de la communauté de Clichy : envoyées auprès des plus pauvres, selon notre charisme de fondation, les sœurs se succèdent au cœur de cette cité où se côtoient de nombreuses nationalités et cultures, engagées dans différents services : animation pastorale, aumônerie, éducation… A son arrivée en 1993, la communauté habite d’abord dans une tour, puis déménage au 37 allée du Bois Barmont dans une maison HLM, où elle se trouve jusqu’à ce jour…
A la fin de la célébration, l’évêque, évoquant les déménagements cités par sr. Arlette, annonce à la communauté paroissiale le nouveau déménagement qui attend les soeurs : dans le projet de construction de la nouvelle église saint Jean XXIII, qui jouxte le sanctuaire ND des Anges, un étage est prévu pour elles. Cette annonce est accueillie par une salve d’applaudissements de l’assemblée ! L’évêque poursuit son discours en précisant la mission des sœurs : elles y assureront un service d’accueil : accueil des personnes désirant partager un temps de prière avec la communauté : laudes, vêpres, adoration ; accueil des pèlerins en groupe ou individuels, accueil des personnes qui ont tout simplement besoin d’être écoutées... Mission d’accueil, de proximité, prendre soin, c’est justement le message que l’Evangile (du jour) du Jubilé nous délivre, avec la figure du Bon Samaritain prenant soin d’une personne blessée lors d’une attaque de bandits. Harmonie divine ? L’histoire -légende ?- liée au sanctuaire ND des Anges raconte justement comment, au XIIIème siècle, trois marchands traversant la forêt de Bondy après avoir fait de bonnes affaires furent détroussés par des bandits, puis attachés à des arbres et abandonnés dans la forêt… Ce n’est pas à un bon samaritain qu’ils durent leur salut, mais à la Mère de Dieu elle-même, qui, entendant leurs supplications, envoya des anges les secourir… Leur reconnaissance s’exprima par la construction du petit sanctuaire que nous connaissons.
Liturgie soignée, simple et priante, chants biens choisis, animation au top ! Pendant la lecture de la prière universelle, les soeurs de la communauté apportent tour à tour jusqu’à l’autel : lumière, croix fmm, Constitutions, globe terrestre. Une intention est associée à chaque symbole ; une cinquième intention est ajoutée pour la France en ce jour particulier, afin que sa devise - liberté, égalité, fraternité- devienne réalité vécue par tous ses habitants.
« Comment ne pas te louer, Seigneur ?…» est chanté et dansé spontanément à la fin de la messe par l’assemblée, soulevée par une grande joie : joie de l’Eucharistie partagée, joie et action de grâce pour chacune des soeurs envoyées dans la communauté de Clichy au long de ces 25 années, même si trois d’entre elles seulement, Jola, Caroline, et Magali, ont pu faire aujourd’hui le déplacement…
A la sortie de la Messe, apéritif et repas partagé réunissent tous ceux qui le désirent. C’est l’occasion de joyeuses retrouvailles entre fmm anciennes (et actuelles !) et paroissiens.
Il faut bien terminer la journée… les paroissiens prennent congé, non sans avoir formulé le souhait de pouvoir un jour célébrer un autre jubilé de la présence des sœurs fmm à Clichy ! Ainsi s’achevait la célébration de ce 25ème anniversaire.
« Comment ne pas te louer, Seigneur », pour ce jour béni !