Sœur Cleeve s’engage pour toujours !

Samedi 30 août, Cleeve Kibangou s’engage pour toujours dans l’Institut à la chapelle Ste Jeanne d’Arc de l’avenue Reille, dans une liturgie aux rythmes congolais.

 

« Dieu ne me demande pas de réussir mais de m’offrir »

(Bienheureuse Marie de la Passion)

Samedi 30 août, le carillon des jours de fêtes résonne : en ce jour, Cleeve Kibangou, originaire du Congo Brazzaville, va s’engager pour toujours dans l’Institut. Notre chapelle de l’avenue Reille se remplit progressivement : une chorale congolaise des environs de Paris s’installe ainsi qu’un grand nombre d’autres représentants de l’Afrique, en particulier sa marraine, un oncle, ses cousins, ses nièces et tous nos amis et connaissances.

La procession d’entrée se met en place, l’élue du jour portant le cierge pascal, suivie de cinquante-six fmm d’une douzaine de nationalités,dles deux provinciales Régina Matala du Congo Brazza et Françoise Massy de France, enfin une vingtaine de prêtres dont le célébrant, frère Michel Laloux, provincial ofm.

Dès le début de la célébration le ton est donné par la puissante chorale s’exprimant en différentes langues du Congo. Aussi durant deux heures et demie, l’ambiance sera chaleureuse, rythmée, entrainante et joyeuse. De l’émotion aussi en particulier durant certains moments forts qui font partie du rituel de la profession définitive des fmm au Congo ainsi : l’appel de sœur Régina à Cleeve encore installée aux côtés de sa famille. Après la question « que demandes-tu à Dieu et à son Église ? », Cleeve répond puis s’asseoit à côté de la provinciale.

Après l’homélie, c’est le célébrant qui lui demande si elle est vraiment consciente de l’engagement qu’elle va prendre. Des questions fortes auxquelles Cleeve répond avec fermeté et assurance. À la dernière demande du célébrant : « quelle est ta réponse ? », Cleeve déclare : "ma réponse est une réponse d’amour, totale et définitive et je veux l’exprimer publiquement par ma profession religieuse."

      

 

 

Durant la longue litanie des saints en kitouba, Cleeve reste allongée devant l’autel entièrement cachée sous un pagne. Le pagne est un symbole maternel : à sa naissance Cleeve a été portée avec un pagne dans le dos de sa mère. À la fin de la litanie le pagne sera remis à sa mère symbolisant l’appartenance définitive de Cleeve à sa famille religieuse.

Après une très belle procession d’offrandes rythmée, l’eucharistie se poursuit avec ferveur. Au moment de la doxologie nos trois sœurs Maria, Sarita et Pushpamary, arrivées d’Inde pour apprendre le français avant leur envoi respectif dans un des « trois » Congos, se présentent pour l’arati, suscitant le recueillement de l’assemblée.

            

 

Vers la fin de la célébration, c’est une autre coutume du Congo que l’on découvre, Cleeve présente le symbole qu’elle s’est choisi : le palmier et elle en explique le sens pour elle et pour sa vie à l’assemblée.

L’annonce du premier envoi en mission donné par sœur Sue supérieure générale est lu par sœur Régina : « Cleeve, tu es envoyée… pour la mission en France ! » Un tonnerre d’applaudissements retentit dans l’assemble et sœur Françoise Massy accueille désormais Cleeve, cadeau de Dieu, dans la province.

Que dire encore, sinon le prolongement de la célébration par un sympathique pot de l’amitié, source d’échanges et d’interconnaissance ! Au cours du repas servi aux invités et à la communauté, des chants et danses ont mis à l’honneur nos différentes cultures.

Odile Brandin, fmm

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